Deux options s’offrent à la famille dans le cas du décès d’un proche : l’inhumation, plus couramment appelée l’enterrement, et la crémation, également appelée l’incinération.
L’inhumation est, en France, une coutume de longue date dont l’origine est religieuse. L’Église chrétienne a interdit la crémation durant de nombreuses années avant de l’autoriser de nouveau. Néanmoins, il n’est pas obligatoire d’être croyant pour pouvoir être inhumé, ni même d’organiser une cérémonie religieuse. Dans une telle situation, il s’agit d’une cérémonie laïque ou civile.
Parce que l’on n’est jamais assez préparé au décès d’un proche, l’organisation des obsèques suscite de nombreuses interrogations. Nous répondons ici à toutes vos questions relatives à l’inhumation en Isère.
Qui décide de l’inhumation ?
La loi impose à la famille de respecter les dernières volontés du défunt. Aussi, si celui-ci a exprimé le souhait d’être inhumé, ses proches doivent respecter ce choix, et ce qu’il l’ait exprimé oralement ou par écrit (testament par exemple).
En revanche, lorsque le défunt n’a laissé aucune instruction et n’a souscrit à aucune assurance obsèques avec prestation de service (organisation des funérailles de son vivant), la décision appartient à la famille du défunt.
À savoir : en cas de désaccord entre les proches du défunt sur l’organisation de ses funérailles, le tribunal judiciaire du lieu du décès peut être saisi.
Dans quel délai doit-on procéder à l’inhumation du défunt ?
Le délai pour inhumer le défunt varie en fonction du lieu de décès (France, DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, pays étranger).
En France, l’inhumation doit avoir lieu 24 heures au plus tôt et 6 jours ouvrables au plus tard à compter du décès. Cependant, il est possible de demander une dérogation au préfet du département du lieu d’enterrement pour un allongement du délai dans certaines circonstances.
Comment choisir le lieu d’inhumation du défunt ?
Dans la plupart des cas, l’inhumation a lieu dans un cimetière. Toutefois, fait peu connu, il est aussi possible d’inhumer le défunt dans une propriété privée si toutes les conditions sont réunies (éloignement suffisant des autres habitations, situation géographique, conditions sanitaires, composition du sol). Pour cela, il est indispensable de demander l’autorisation du préfet du département où se situe cette propriété privée.
Dans le cadre d’une inhumation dans un cimetière, une autorisation d’inhumation est à demander au maire de la commune du cimetière choisi par l’entreprise de pompes funèbres. Quant au choix du cimetière, il peut s’agir de :
- celui de la commune où le défunt habitait ;
- celui de la commune où il est décédé ;
- celui où est situé le caveau de la famille.
Où trouver des pompes funèbres en Isère ?
Choisir des pompes funèbres est indispensable, car au-delà des démarches qu’elles seules sont en droit de réaliser, les entreprises funéraires sont un véritable partenaire et un soutien émotionnel pour la famille en deuil. En outre, elles peuvent s’occuper de toutes les démarches liées à l’inhumation du défunt.
La liste des entreprises locales de pompes funèbres habilitées est disponible en mairie (de résidence ou de funérailles) ou en établissement de santé. Voici quelques adresses en Isère :
- les pompes funèbres intercommunales de la région grenobloise à La Tronche ;
- les pompes funèbres alpines à La Mure ;
- les pompes funèbres vallée de la Gresse à Vif.
(crédit photo : iStock)